Moisson de blé 2017 : Une production située dans la moyenne haute

La moisson de blé 2017 se termine dans l’Allier, avec plus de 95% des surfaces récoltées à ce jour.

Des rendements hétérogènes, avec une production globale située dans la moyenne haute

Malgré les gels du printemps et la canicule de juin, les parcelles de blé situées en Bocage Bourbonnais ont présenté de bons rendements, souvent au delà de 70 quintaux/hectare. Sur d’autres zones de production, comme la Limagne ou la Forterre, les rendements en blé sont plus contrastés, avec une forte hétérogénéité : Les parcelles versées au cours des épisodes orageux ont eu des rendements très faibles, alors que les parcelles épargnées ont mieux produit. La production de blé est en hausse par rapport à l’an passé : A ce jour, alors que la récolte est presque terminée, la collecte de l’UCAL dépasse 120 000 tonnes de blé, soit environ 10% de plus que l’an passé en fin de moisson.

Une très bonne teneur en protéine

Sur tous les secteurs de l’Allier, la teneur en protéine des blés est élevée. La moyenne est supérieure à 12.5%. Cette valeur est bien au dessus de la moyenne décennale de la récolte française. Au-delà de leur intérêt nutritionnel, les protéines possèdent des qualités techniques indispensables à la fabrication des différents types de farine, notamment pour la fabrication du pain. Cette bonne teneur en protéine sera la garantie d’une mie aérée et d’une croûte craquante…

Une moisson étalée sur le mois de juillet

Démarrée assez précocement après les fortes chaleurs de juin, la récolte s’est étendue sur la totalité du mois de juillet, interrompue plusieurs fois par des épisodes orageux. Cette moisson 2017 illustre à nouveau que la culture est une activité météo-dépendante.

La récolte a été perturbée par quatre vagues de pluies successives. Le poids spécifique (PS) de certains lots, notamment celui des variétés les plus précoces, a été impactée par ces intempéries. Un poids spécifique bas diminue les rendement de farine et impacte la productivité des moulins. Pour réserver à la meunerie les blés à PS élevés, les coopératives de l’UCAL analysent les blés, les trient, les nettoient et constituent des lots de manière à valoriser au mieux les différentes qualités de grains. Au final, plus de 50% de la collecte de l’UCAL aura une qualité bien adaptée aux exigences du marché de la meunerie française. De plus, cette année, un tri supplémentaire a été réalisé dans certains silos afin d’isoler des variétés répondant à des critères spécifiques à la meunerie italienne.

» Retour aux actualités